Dylan

Bon, "another side of dylan", donc...

moins frondeur que "times...changing" mais pas jouasse non plus, sauf sur le plutôt sympa "all i really want to do"

La voix est limite parfois, ce timbre nasillard qui a parfois du mal à passer chez moi et qui me fait souvent préférer ses plus récents albums, quand la voix se fait fébrile et chevrotante...

Mais bon, y'a "chimes of freedom" quoi, d'une poésie rarement aussi magistrale dans les écrits rock, "Plain D" émouvante autobio pleine de rancoeur, "To ramona" est simplement magnifique, balade qu'on jugerait sortie d'un quelconque recueil de trad-folks celtes, ou même "My back pages". Et bien sûr, "it ain't me babe", superbe, la seule chanson que je connaissais de cet album jusqu'à aujourd'hui jamais écouté. Et il me plaît.

jeffard a écrit:

Bon, "another side of dylan", donc...

moins frondeur que "times...changing" mais pas jouasse non plus, sauf sur le plutôt sympa "all i really want to do"

La voix est limite parfois, ce timbre nasillard qui a parfois du mal à passer chez moi et qui me fait souvent préférer ses plus récents albums, quand la voix se fait fébrile et chevrotante...

Mais bon, y'a "chimes of freedom" quoi, d'une poésie rarement aussi magistrale dans les écrits rock, "Plain D" émouvante autobio pleine de rancoeur, "To ramona" est simplement magnifique, balade qu'on jugerait sortie d'un quelconque recueil de trad-folks celtes, ou même "My back pages". Et bien sûr, "it ain't me babe", superbe, la seule chanson que je connaissais de cet album jusqu'à aujourd'hui jamais écouté. Et il me plaît.

A la bonne heure !

Chimes of freedom est déjà dans ma valise au cas où, juste à côté des Illuminations du père Arthur.

BOB DYLAN - Blonde On Blonde (1966)

Entre les sublimes "Basement Tapes" officiels ou pas, entre les géants "Freewheelin'" et "highway 61 revisited" qui l'ont précédé, que retenir de "Blonde On Blonde" ? Assez peu de choses.

Une rapide écoute en 2006 de cet album archi-connu ne procure que peu de satisfaction. Alors, je m'y repenche, et là, je comprends : des morceaux longs et parfois chiants, faut-il l'admettre ; vieux folk-blues déglingués très feignasses comme le premier "rainy day women" et son refrain baltringue-fanfare et provoc'mou du genou ( ). A la fin, ce surestimé "sad-eyed lady of the Lowlands"( )(par QUI ?) qui n'en finit plus de déverser sa complainte musicale anesthésiée. Au milieu, ce "Stuck inside of mobile" sans saveur, la ballade country classique(MON DIEU !!!! Et cette cymbale, c'est du mou de chat) et fatigante "temporary like Achilles". On se dit que Dylan se foule pas, fort de son succès des précédents albums, lui le nouveau porte-parole de ceux qui veulent gueuler sans en avoir le pouvoir et/ou le courage, il s'en cogne et fabrique tranquillou ses petites historiettes. Robert repose sur ses lauriers, Robert est amoureux, Robert n'a plus rien à prouver, Robert ne s'appuie que sur son criard harmonica, Robert est CCC ( )

Mais on retient aussi le très chatoyant orgue sur "absolutely sweet mary", le contre-temps qui se rapproche de la valse sur le superbe "4th time around" (un de mes morceaux préférés sur cet album), la voix parfaite sur "visions of Johanna". Et l'on se dit que Dylan est enfin un grand songwriter malgré tout, quelqu'un qui sait faire parler ses chansons, qu'elles soient longues à mourir ou tout simplement un brin insignifiantes mélodiquement. On en oublie le chant souvent pénible, remarquable parce qu'il est immédiatement reconnaissable, mais souvent faux, trop hésitant pour être pardonné ( ).

Hormis les archi-connues "i want you", presque variétoche tellement cela transpire la facilité ( ), et "juste like a woman", juste bien, je retiens le plus beau morceau : "One of us must know (sooner or later)" (ce morceau est le coeur de BoB) avec un Bob Dylan gracieux qui chante comme il faut, un brin péteux ( )mais rempli d'audace joyeuse et efficace. La montée du refrain est superbe et fière, comme dans les meilleurs moments de "highway 61...". Je préfère le Dylan qui joue musicalement de ses mots, qui envoie, fier comme Artaban, ses mots giflés à la tronche, qu'ils soient de révolte ou amoureux.
L'électricité que l'on retrouve dans les enregistrements des 70's n'est pas encore là, et c'est bien dommage. Un album fort bien écrit, mais loin d'être transcendant au regard de l'ensemble de l'oeuvre de Dylan. Telle la pochette, le Dylan mature est encore brouillon, mais est prêt à exploser par la suite, on attend que tout cela s'embrase...

Odradek a écrit:

BOB DYLAN - Blonde On Blonde (1966)

Entre les sublimes "Basement Tapes" officiels ou pas, entre les géants "Freewheelin'" et "highway 61 revisited" qui l'ont précédé, que retenir de "Blonde On Blonde" ? Assez peu de choses.

Une rapide écoute en 2006 de cet album archi-connu ne procure que peu de satisfaction. Alors, je m'y repenche, et là, je comprends : des morceaux longs et parfois chiants, faut-il l'admettre ; vieux folk-blues déglingués très feignasses comme le premier "rainy day women" et son refrain baltringue-fanfare et provoc'mou du genou ( ). A la fin, ce surestimé "sad-eyed lady of the Lowlands"( )(par QUI ?) qui n'en finit plus de déverser sa complainte musicale anesthésiée. Au milieu, ce "Stuck inside of mobile" sans saveur, la ballade country classique(MON DIEU !!!! Et cette cymbale, c'est du mou de chat) et fatigante "temporary like Achilles". On se dit que Dylan se foule pas, fort de son succès des précédents albums, lui le nouveau porte-parole de ceux qui veulent gueuler sans en avoir le pouvoir et/ou le courage, il s'en cogne et fabrique tranquillou ses petites historiettes. Robert repose sur ses lauriers, Robert est amoureux, Robert n'a plus rien à prouver, Robert ne s'appuie que sur son criard harmonica, Robert est CCC ( )

Mais on retient aussi le très chatoyant orgue sur "absolutely sweet mary", le contre-temps qui se rapproche de la valse sur le superbe "4th time around" (un de mes morceaux préférés sur cet album), la voix parfaite sur "visions of Johanna". Et l'on se dit que Dylan est enfin un grand songwriter malgré tout, quelqu'un qui sait faire parler ses chansons, qu'elles soient longues à mourir ou tout simplement un brin insignifiantes mélodiquement. On en oublie le chant souvent pénible, remarquable parce qu'il est immédiatement reconnaissable, mais souvent faux, trop hésitant pour être pardonné ( ).

Hormis les archi-connues "i want you", presque variétoche tellement cela transpire la facilité ( ), et "juste like a woman", juste bien, je retiens le plus beau morceau : "One of us must know (sooner or later)" (ce morceau est le coeur de BoB) avec un Bob Dylan gracieux qui chante comme il faut, un brin péteux ( )mais rempli d'audace joyeuse et efficace. La montée du refrain est superbe et fière, comme dans les meilleurs moments de "highway 61...". Je préfère le Dylan qui joue musicalement de ses mots, qui envoie, fier comme Artaban, ses mots giflés à la tronche, qu'ils soient de révolte ou amoureux.
L'électricité que l'on retrouve dans les enregistrements des 70's n'est pas encore là, et c'est bien dommage. Un album fort bien écrit, mais loin d'être transcendant au regard de l'ensemble de l'oeuvre de Dylan. Telle la pochette, le Dylan mature est encore brouillon, mais est prêt à exploser par la suite, on attend que tout cela s'embrase...

La chiouffe!

Jeffard se regarde écrire ses chroniques, il y parle beaucoup de lui, en fait..

Powerduo a écrit:

Jeffard se regarde écrire ses chroniques, il y parle beaucoup de lui, en fait..

Powerduo a écrit:

le provocateur a deux balles qui en remet une couche...

c'est clair qu'il est mûr pour les débats à la Dechavanne.

L'autre jour, j'écoutais je ne sais plus quel Dylan au taf, et ma collégue me dit: "C'est quoi ce truc insupportable. Il chante faux. Pis c'est quoi ce bruit aigüe?
- L'harmonica?
- Ouais, c'est çà. Je ne sais pas comment tu fais pour écouter de la musique comme çà." conclue-t-elle en remettant sa compile de Johnny.

Je précise que ceci est véridique.

Loner a écrit:

L'autre jour, j'écoutais je ne sais plus quel Dylan au taf, et ma collégue me dit: "C'est quoi ce truc insupportable. Il chante faux. Pis c'est quoi ce bruit aigüe?
- L'harmonica?
- Ouais, c'est çà. Je ne sais pas comment tu fais pour écouter de la musique comme çà." conclue-t-elle en remettant sa compile de Johnny.

Je précise que ceci est véridique.

Tiens, on a la même collègue...

Odradek a écrit:

Loner a écrit:

L'autre jour, j'écoutais je ne sais plus quel Dylan au taf, et ma collégue me dit: "C'est quoi ce truc insupportable. Il chante faux. Pis c'est quoi ce bruit aigüe?
- L'harmonica?
- Ouais, c'est çà. Je ne sais pas comment tu fais pour écouter de la musique comme çà." conclue-t-elle en remettant sa compile de Johnny.

Je précise que ceci est véridique.

Tiens, on a la même collègue...

T'en veux une deuxième?

Odradek a écrit:

BOB DYLAN - Blonde On Blonde (1966)

Entre les sublimes "Basement Tapes" officiels ou pas, entre les géants "Freewheelin'" et "highway 61 revisited" qui l'ont précédé, que retenir de "Blonde On Blonde" ? Assez peu de choses.

Une rapide écoute en 2006 de cet album archi-connu ne procure que peu de satisfaction. Alors, je m'y repenche, et là, je comprends : des morceaux longs et parfois chiants, faut-il l'admettre ; vieux folk-blues déglingués très feignasses comme le premier "rainy day women" et son refrain baltringue-fanfare et provoc'mou du genou ( ). A la fin, ce surestimé "sad-eyed lady of the Lowlands"( )(par QUI ?) qui n'en finit plus de déverser sa complainte musicale anesthésiée. Au milieu, ce "Stuck inside of mobile" sans saveur, la ballade country classique(MON DIEU !!!! Et cette cymbale, c'est du mou de chat) et fatigante "temporary like Achilles". On se dit que Dylan se foule pas, fort de son succès des précédents albums, lui le nouveau porte-parole de ceux qui veulent gueuler sans en avoir le pouvoir et/ou le courage, il s'en cogne et fabrique tranquillou ses petites historiettes. Robert repose sur ses lauriers, Robert est amoureux, Robert n'a plus rien à prouver, Robert ne s'appuie que sur son criard harmonica, Robert est CCC ( )

Mais on retient aussi le très chatoyant orgue sur "absolutely sweet mary", le contre-temps qui se rapproche de la valse sur le superbe "4th time around" (un de mes morceaux préférés sur cet album), la voix parfaite sur "visions of Johanna". Et l'on se dit que Dylan est enfin un grand songwriter malgré tout, quelqu'un qui sait faire parler ses chansons, qu'elles soient longues à mourir ou tout simplement un brin insignifiantes mélodiquement. On en oublie le chant souvent pénible, remarquable parce qu'il est immédiatement reconnaissable, mais souvent faux, trop hésitant pour être pardonné ( ).

Hormis les archi-connues "i want you", presque variétoche tellement cela transpire la facilité ( ), et "juste like a woman", juste bien, je retiens le plus beau morceau : "One of us must know (sooner or later)" (ce morceau est le coeur de BoB) avec un Bob Dylan gracieux qui chante comme il faut, un brin péteux ( )mais rempli d'audace joyeuse et efficace. La montée du refrain est superbe et fière, comme dans les meilleurs moments de "highway 61...". Je préfère le Dylan qui joue musicalement de ses mots, qui envoie, fier comme Artaban, ses mots giflés à la tronche, qu'ils soient de révolte ou amoureux.
L'électricité que l'on retrouve dans les enregistrements des 70's n'est pas encore là, et c'est bien dommage. Un album fort bien écrit, mais loin d'être transcendant au regard de l'ensemble de l'oeuvre de Dylan. Telle la pochette, le Dylan mature est encore brouillon, mais est prêt à exploser par la suite, on attend que tout cela s'embrase...

Tu ne lis que ce que tu veux bien lire !

jeffard a écrit:

Odradek a écrit:

BOB DYLAN - Blonde On Blonde (1966)

Entre les sublimes "Basement Tapes" officiels ou pas, entre les géants "Freewheelin'" et "highway 61 revisited" qui l'ont précédé, que retenir de "Blonde On Blonde" ? Assez peu de choses.

Une rapide écoute en 2006 de cet album archi-connu ne procure que peu de satisfaction. Alors, je m'y repenche, et là, je comprends : des morceaux longs et parfois chiants, faut-il l'admettre ; vieux folk-blues déglingués très feignasses comme le premier "rainy day women" et son refrain baltringue-fanfare et provoc'mou du genou ( ). A la fin, ce surestimé "sad-eyed lady of the Lowlands"( )(par QUI ?) qui n'en finit plus de déverser sa complainte musicale anesthésiée. Au milieu, ce "Stuck inside of mobile" sans saveur, la ballade country classique(MON DIEU !!!! Et cette cymbale, c'est du mou de chat) et fatigante "temporary like Achilles". On se dit que Dylan se foule pas, fort de son succès des précédents albums, lui le nouveau porte-parole de ceux qui veulent gueuler sans en avoir le pouvoir et/ou le courage, il s'en cogne et fabrique tranquillou ses petites historiettes. Robert repose sur ses lauriers, Robert est amoureux, Robert n'a plus rien à prouver, Robert ne s'appuie que sur son criard harmonica, Robert est CCC ( )

Mais on retient aussi le très chatoyant orgue sur "absolutely sweet mary", le contre-temps qui se rapproche de la valse sur le superbe "4th time around" (un de mes morceaux préférés sur cet album), la voix parfaite sur "visions of Johanna". Et l'on se dit que Dylan est enfin un grand songwriter malgré tout, quelqu'un qui sait faire parler ses chansons, qu'elles soient longues à mourir ou tout simplement un brin insignifiantes mélodiquement. On en oublie le chant souvent pénible, remarquable parce qu'il est immédiatement reconnaissable, mais souvent faux, trop hésitant pour être pardonné ( ).

Hormis les archi-connues "i want you", presque variétoche tellement cela transpire la facilité ( ), et "juste like a woman", juste bien, je retiens le plus beau morceau : "One of us must know (sooner or later)" (ce morceau est le coeur de BoB) avec un Bob Dylan gracieux qui chante comme il faut, un brin péteux ( )mais rempli d'audace joyeuse et efficace. La montée du refrain est superbe et fière, comme dans les meilleurs moments de "highway 61...". Je préfère le Dylan qui joue musicalement de ses mots, qui envoie, fier comme Artaban, ses mots giflés à la tronche, qu'ils soient de révolte ou amoureux.
L'électricité que l'on retrouve dans les enregistrements des 70's n'est pas encore là, et c'est bien dommage. Un album fort bien écrit, mais loin d'être transcendant au regard de l'ensemble de l'oeuvre de Dylan. Telle la pochette, le Dylan mature est encore brouillon, mais est prêt à exploser par la suite, on attend que tout cela s'embrase...

Tu ne lis que ce que tu veux bien lire !

Comme tout bon monomaniaque qui se respecte mon bon Jeff!

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

Loner a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

grand artiste sous-estimé, dassin... "salut les amoureux" est un CO

Loner a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

Maie-Jeanne est une belle chanson sa race.

jeffard a écrit:

Loner a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

grand artiste sous-estimé, dassin... "salut les amoureux" est un CO

Oui. La reprise de Miossec est pas mal.

Tribulat Bonhomet a écrit:

jeffard a écrit:

Loner a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

grand artiste sous-estimé, dassin... "salut les amoureux" est un CO

Oui. La reprise de Miossec est pas mal.

Non, la reprise de miossec n'apporte rien. Et "marie-jeanne"est une reprise d'un vieux blues bien plus réussi, même si c'est pas mal.

Jeffard veut nous mettre DANNY de travers. Lui qui a déjà des problèmes de transit, c'est pas charitable.

jeffard a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

jeffard a écrit:

Loner a écrit:

Tribulat Bonhomet a écrit:

C’est une bonne idée ce topic sur les chanteur morts.




"Marie-Jeanne", c'était tellement bien.

C'est celle où il parle d'un pont ou je ne sais plus bien quoi????? Parceque à part celle là, quand même Joe Dassin....

grand artiste sous-estimé, dassin... "salut les amoureux" est un CO

Oui. La reprise de Miossec est pas mal.

Non, la reprise de miossec n'apporte rien. Et "marie-jeanne"est une reprise d'un vieux blues bien plus réussi, même si c'est pas mal.

Lol Sans blague.

jeffard a écrit:

Bon alors ?

Odradek a écrit:

jeffard a écrit:

Bon alors ?

Excellent, même si c'est pas celui que je préfère!

Odradek a écrit:

jeffard a écrit:

Bon alors ?

Un de mes albums préférés des débuts de Dylan, avec "Highway 61", notamment par le fait que mon père possédait ces deux disques et les passait souvent. Je les aime car ils font partie de ma vie. J'ai dansé (oui, dansé) sur "subterrean homesick blues", j'ai rêvé sur "Love Minus", une des mélodies les plus attachantes de Dylan, j'ai chanté sur "Mr tambourine Man", comme tout le monde. Et je passais systématiquement le monocorde "it's alright, ma" pour m'apesantir sur la mélancolie du gigantesque "It's all over now, baby blue",...le Dylan de mon enfance, donc. Et aujourd'hui, inscrit dans l'oeuvre de Bob, celui-ci s'enrichissait d'orchestrations, osait des blues-rock fiévreux, des rythmes doux et chauds pour masquer la sinistrose...on en oublierait le folkeux pour découvrir le rocker désabusé. Malgré des balades à la gratte impeccables, on retient les blues cradingues et les histoires d'amour désenchantées....Dylan devenait grand.