Casse-toi, pov' con!

MuteWitness a écrit:

Titam a écrit:

paskaloo a écrit:

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

bilboquet a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

ça fait quand même gagne petit "elle m'a dit de lui ramener kèque chose"...

il aurait du dire "un petit kéque chose"...

c'est effectivement un onaniste post soixante-huitard, s'il n'avait pas l'arme nucléaire à sa dispo, je rirai bien..
Bilbo la quéquette as tu vu l'info de Libé sur le rewriting actuel des interviews de ministre et du président ?

moi j'ai pas vu et je veux bien un lien
je suis désespéré par cette affaire du Parisien, vous allez encore dire que je suis naïf mais j'estime que c'est meurtrier pour les journalistes

que veux tu dire?

ben pour leur crédibilité. Le château réécrit les articles et les rédactions s'écrasent. Bonjour l'ORTF!

exactement et c'est ça qui me déprime
demain matin, le boss du parisien va se lever en disant : "plus besoin de journalistes, les élus et les chargés de com' envoie leurs articles, on les passe et pis voilà". Ce qu'a fait le parisien, c'est un coup de poignard dans le dos d'une profession
je dis aux petits journalistes -les vrais, pas ceux qui sont dans les salons- de continuer à poser des questions, à appuyer là où ça fait pas forcément du bien, à écrire bon sang…
c'était mon message
ça fait du bien
merci de m'avoir laissé le dire

Ta profession est appelée à crever. Tu as un plan B?

Dans le journalisme ceux que je préfère ce sont les correspondants de presse locaux. La plupart réinventent la liberté d'expression...

Bro' a écrit:

Dans le journalisme ceux que je préfère ce sont les correspondants de presse locaux. La plupart réinventent la liberté d'expression...

Ceertains servent bien la soupe aux élus locaux quand même.

Ca me fait penser à ce très bon billet:
http://recits.blogs.liberation.fr/thierry_pelletier/2007/11/vas-y-rejoue-ze.html

Titam a écrit:

Bro' a écrit:

Dans le journalisme ceux que je préfère ce sont les correspondants de presse locaux. La plupart réinventent la liberté d'expression...

Ceertains servent bien la soupe aux élus locaux quand même.

C'était ironique Titoutamtititoumdamdam. J'ai eu maille à partir avec le correspondant local actuellement en place et je me suis retenu bon nombre de fois de ne pas lui claquer sa gueule de con. C'est clair que c'est bien souvent pathétique. Du genre petits toutous qui suivent sagement les huiles et attendent qu'on leur jette un bon mot en guise de nonos. Pauvre France...

Bro' a écrit:

Titam a écrit:

Bro' a écrit:

Dans le journalisme ceux que je préfère ce sont les correspondants de presse locaux. La plupart réinventent la liberté d'expression...

Ceertains servent bien la soupe aux élus locaux quand même.

C'était ironique Titoutamtititoumdamdam. J'ai eu maille à partir avec le correspondant local actuellement en place et je me suis retenu bon nombre de fois de ne pas lui claquer sa gueule de con. C'est clair que c'est bien souvent pathétique. Du genre petits toutous qui suivent sagement les huiles et attendent qu'on leur jette un bon mot en guise de nonos. Pauvre France...

Je partage ton opinion sur les journalistes "de proximité". Nombre d'entre eux se contentent juste de reprendre ce qu'on leur dit, sans analyser. Faute de temps, pression pour rendre l'article ou paresse intellectuelle...
Heureusement, ils ne sont pas tous comme ca.

Bro' a écrit:

Titam a écrit:

Bro' a écrit:

Dans le journalisme ceux que je préfère ce sont les correspondants de presse locaux. La plupart réinventent la liberté d'expression...

Ceertains servent bien la soupe aux élus locaux quand même.

C'était ironique Titoutamtititoumdamdam. J'ai eu maille à partir avec le correspondant local actuellement en place et je me suis retenu bon nombre de fois de ne pas lui claquer sa gueule de con. C'est clair que c'est bien souvent pathétique. Du genre petits toutous qui suivent sagement les huiles et attendent qu'on leur jette un bon mot en guise de nonos. Pauvre France...

fallait s'en douter un peu non????LA QUESTION EST aurait ce été aussi pire avec
notre dinde nationnale,n'aurait il pas mieu valu pour que toute sorte de derives
auxquelles on assiste en ce moment,( peopolisation,focalisatioin sur des conneries en oubliant les vrai problémes) n'arrivent pas barrer le route au nabot quitte a utiliser pour cela , une dinde ça na fait de mal a personne
ça n'insulte personne,je voit mal le dinde traiter un badeau d'enculé ou ramener
un baisenville a son jules en disant" vous le savez que c'est pour looloo bande de pov cons allez cassez vous maint'nant"

Le meilleur journaliste de France c’est mon boucher. Il sait tout, entend tout, il est d’une honnêteté inébranlable et son Suprême de pintadeau landais à la crème de vin jaune est une splendeur digne de Lucullus.

Joe Gillis a écrit:

Le meilleur journaliste de France c’est mon boucher. Il sait tout, entend tout, il est d’une honnêteté inébranlable et son Suprême de pintadeau landais à la crème de vin jaune est une splendeur digne de Lucullus.

Les coupe douilles sont réputés très bon journalistes, mais çà, je peux pas dire...

donc, pour Muty, on y retourne... ça date d'un bon mois cette affaire...
coupe colle Libé :

Citation :

Relou et corrigé
Paul Quinio
QUOTIDIEN : jeudi 24 janvier 2008
4 réactions

L’entretien de Bernard Laporte paru dans Libération d’hier a suscité, mardi soir, au sein des services politiques et sports, frayeur, colère et interrogation sur l’exercice de notre métier. La frayeur d’abord, due à l’horaire de réception par mail de la version envoyée par nos soins au secrétaire d’Etat le matin à 11 h 30. Heure de retour de l’entretien relu et validé : 20 h 50. Autant dire tard, trop proche de l’horaire de bouclage du journal. Mais bon, nous avons l’habitude. Réponse du staff de Bernard Laporte à nos appels : «L’entretien est en relecture à Matignon.» Car, désormais, au nom de la cohérence de la communication, les membres du gouvernement se plient à l’envoi de leurs entretiens, pour relecture, aux services du Premier ministre ou du chef de l’Etat. Une pratique - elle laisse pantois - qui alimente la chronique sur la dévalorisation d’un gouvernement à l’ère de l’omniprésidence. En caricaturant, un ministre serait digne et capable de négocier au nom de la France dans une réunion internationale, pas de s’adresser sans filet à la presse…

A la frayeur succéda la colère, quand les intervieweurs se sont aperçus qu’une question, jamais posée, avait été rajoutée… avec la réponse, jamais entendue. Le lecteur de Libération ne l’a évidemment pas lue, la décision de l’enlever de la version publiée s’imposant sans discussion. Mais l’anecdote en dit long sur ces frontières qu’il faudrait toujours repousser… Cette «innovation» ne nous aura pas fait avaler la pilule du lissage général de l’entretien (notamment sur le sujet du dopage). Pratique dont Bernard Laporte n’a malheureusement pas le monopole. «S’il n’était pas si tard, j’aurais peut-être supprimé ce papier», s’est exclamé le chef du service des sports, en ne plaisantant qu’à moitié. Plus qu’une boutade, un sujet de réflexion. Pour les hommes politiques. Pour les journalistes aussi.

Loner a écrit:

Joe Gillis a écrit:

Le meilleur journaliste de France c’est mon boucher. Il sait tout, entend tout, il est d’une honnêteté inébranlable et son Suprême de pintadeau landais à la crème de vin jaune est une splendeur digne de Lucullus.

Les coupe douilles sont réputés très bon journalistes, mais çà, je peux pas dire...

Fortiches sur le people, c’est un fait. Le mien est aussi méchamment calé sur les dérèglements climatiques. J’avoue même qu’il m’étonne, ce con.

Joe Gillis a écrit:

Loner a écrit:

Joe Gillis a écrit:

Le meilleur journaliste de France c’est mon boucher. Il sait tout, entend tout, il est d’une honnêteté inébranlable et son Suprême de pintadeau landais à la crème de vin jaune est une splendeur digne de Lucullus.

Les coupe douilles sont réputés très bon journalistes, mais çà, je peux pas dire...

Fortiches sur le people, c’est un fait. Le mien est aussi méchamment calé sur les dérèglements climatiques. J’avoue même qu’il m’étonne, ce con.

Certes. Ils maîtrisent moins la géopolitique, mais avouons qu'on s'en branle un peu, çà nous touche moins que le temps qu'il fera demain, non?

The Girl Next Door a écrit:

donc, pour Muty, on y retourne... ça date d'un bon mois cette affaire...
coupe colle Libé :

Citation :

Relou et corrigé
Paul Quinio
QUOTIDIEN : jeudi 24 janvier 2008
4 réactions

L’entretien de Bernard Laporte paru dans Libération d’hier a suscité, mardi soir, au sein des services politiques et sports, frayeur, colère et interrogation sur l’exercice de notre métier. La frayeur d’abord, due à l’horaire de réception par mail de la version envoyée par nos soins au secrétaire d’Etat le matin à 11 h 30. Heure de retour de l’entretien relu et validé : 20 h 50. Autant dire tard, trop proche de l’horaire de bouclage du journal. Mais bon, nous avons l’habitude. Réponse du staff de Bernard Laporte à nos appels : «L’entretien est en relecture à Matignon.» Car, désormais, au nom de la cohérence de la communication, les membres du gouvernement se plient à l’envoi de leurs entretiens, pour relecture, aux services du Premier ministre ou du chef de l’Etat. Une pratique - elle laisse pantois - qui alimente la chronique sur la dévalorisation d’un gouvernement à l’ère de l’omniprésidence. En caricaturant, un ministre serait digne et capable de négocier au nom de la France dans une réunion internationale, pas de s’adresser sans filet à la presse…

A la frayeur succéda la colère, quand les intervieweurs se sont aperçus qu’une question, jamais posée, avait été rajoutée… avec la réponse, jamais entendue. Le lecteur de Libération ne l’a évidemment pas lue, la décision de l’enlever de la version publiée s’imposant sans discussion. Mais l’anecdote en dit long sur ces frontières qu’il faudrait toujours repousser… Cette «innovation» ne nous aura pas fait avaler la pilule du lissage général de l’entretien (notamment sur le sujet du dopage). Pratique dont Bernard Laporte n’a malheureusement pas le monopole. «S’il n’était pas si tard, j’aurais peut-être supprimé ce papier», s’est exclamé le chef du service des sports, en ne plaisantant qu’à moitié. Plus qu’une boutade, un sujet de réflexion. Pour les hommes politiques. Pour les journalistes aussi.

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

Loner a écrit:

Joe Gillis a écrit:

Loner a écrit:

Joe Gillis a écrit:

Le meilleur journaliste de France c’est mon boucher. Il sait tout, entend tout, il est d’une honnêteté inébranlable et son Suprême de pintadeau landais à la crème de vin jaune est une splendeur digne de Lucullus.

Les coupe douilles sont réputés très bon journalistes, mais çà, je peux pas dire...

Fortiches sur le people, c’est un fait. Le mien est aussi méchamment calé sur les dérèglements climatiques. J’avoue même qu’il m’étonne, ce con.

Certes. Ils maîtrisent moins la géopolitique, mais avouons qu'on s'en branle un peu, çà nous touche moins que le temps qu'il fera demain, non?

Perso, je ne lis que Paris-Turf

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

MuteWitness a écrit:

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

T'as pas compris. C'est pas comme ça que ça marche, ce n'est plus le politique qui est demandeur, c'est le journaliste en quête de scoop.
Vous voulez mon interview? Ok, mais vous me montrez le papier pour relecture et réécriture avant. Quoi? Ca vous défrise l'éthique? Ben si vous êtes pas contents, allez vous faire foutre, y en a 10 qui attendent derrière vous!

The Girl Next Door a écrit:

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

vieille habitude détestable, j'appelle ça "faire dans son froc", trop de connivence, ils ont peur de plus être invités au cocktail

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

donc, pour Muty, on y retourne... ça date d'un bon mois cette affaire...
coupe colle Libé :

Citation :

Relou et corrigé
Paul Quinio
QUOTIDIEN : jeudi 24 janvier 2008
4 réactions

L’entretien de Bernard Laporte paru dans Libération d’hier a suscité, mardi soir, au sein des services politiques et sports, frayeur, colère et interrogation sur l’exercice de notre métier. La frayeur d’abord, due à l’horaire de réception par mail de la version envoyée par nos soins au secrétaire d’Etat le matin à 11 h 30. Heure de retour de l’entretien relu et validé : 20 h 50. Autant dire tard, trop proche de l’horaire de bouclage du journal. Mais bon, nous avons l’habitude. Réponse du staff de Bernard Laporte à nos appels : «L’entretien est en relecture à Matignon.» Car, désormais, au nom de la cohérence de la communication, les membres du gouvernement se plient à l’envoi de leurs entretiens, pour relecture, aux services du Premier ministre ou du chef de l’Etat. Une pratique - elle laisse pantois - qui alimente la chronique sur la dévalorisation d’un gouvernement à l’ère de l’omniprésidence. En caricaturant, un ministre serait digne et capable de négocier au nom de la France dans une réunion internationale, pas de s’adresser sans filet à la presse…

A la frayeur succéda la colère, quand les intervieweurs se sont aperçus qu’une question, jamais posée, avait été rajoutée… avec la réponse, jamais entendue. Le lecteur de Libération ne l’a évidemment pas lue, la décision de l’enlever de la version publiée s’imposant sans discussion. Mais l’anecdote en dit long sur ces frontières qu’il faudrait toujours repousser… Cette «innovation» ne nous aura pas fait avaler la pilule du lissage général de l’entretien (notamment sur le sujet du dopage). Pratique dont Bernard Laporte n’a malheureusement pas le monopole. «S’il n’était pas si tard, j’aurais peut-être supprimé ce papier», s’est exclamé le chef du service des sports, en ne plaisantant qu’à moitié. Plus qu’une boutade, un sujet de réflexion. Pour les hommes politiques. Pour les journalistes aussi.

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

C’est pour toutes les fois où les propos des interviewés ont été fielleusement détournés.

Et puis cette pratique n’est pas vraiment nouvelle. Les rapports incestueux entre les journaleux et les politiques remontent à l’invention de l’imprimerie.

bilboquet a écrit:

MuteWitness a écrit:

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

T'as pas compris. C'est pas comme ça que ça marche, ce n'est plus le politique qui est demandeur, c'est le journaliste en quête de scoop.
Vous voulez mon interview? Ok, mais vous me montrez le papier pour relecture et réécriture avant. Quoi? Ca vous défrise l'éthique? Ben si vous êtes pas contents, allez vous faire foutre, y en a 10 qui attendent derrière vous!

quel scoop ?
Le scoop c'est de publier cet échange que tu viens d'imaginer in extenso, de dire comment se comportent les élus
ils te parleront plus? Et alors, cherche, interroge, fouille, enquête… tu trouveras le scoop
Un élu en donne rarement en réalité

MuteWitness a écrit:

bilboquet a écrit:

MuteWitness a écrit:

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

T'as pas compris. C'est pas comme ça que ça marche, ce n'est plus le politique qui est demandeur, c'est le journaliste en quête de scoop.
Vous voulez mon interview? Ok, mais vous me montrez le papier pour relecture et réécriture avant. Quoi? Ca vous défrise l'éthique? Ben si vous êtes pas contents, allez vous faire foutre, y en a 10 qui attendent derrière vous!

quel scoop ?
Le scoop c'est de publier cet échange que tu viens d'imaginer in extenso, de dire comment se comportent les élus
ils te parleront plus? Et alors, cherche, interroge, fouille, enquête… tu trouveras le scoop
Un élu en donne rarement en réalité

Un scoop, ça s'invente, ça se vent. Je te prends un petite phrase de l'interview, je la sors du contexte, je te la mets en Gras, police 48 sur la manchette et zouuu, roulez jeunesse. Je te parles pas d'infos, je parle d'objectifs de vente.
Le truc que je viens d'imaginer n'a rien d'un scoop, tout le monde sait ça non?

bilboquet a écrit:

MuteWitness a écrit:

bilboquet a écrit:

MuteWitness a écrit:

mais punaise, on n'a pas à envoyer son papier à celui qu'on a interviewé merdalor. Soit le ministre, le président, le maire, l'adjoint aux questions crotte de chien… accepte l'interview et donc le fait que ses propos soient retranscrits par un professionnel, soit il l'accepte pas et y a pas d'interview. Mais il ne la relit pas, en aucun cas. Et je ne parle même pas de correction.

T'as pas compris. C'est pas comme ça que ça marche, ce n'est plus le politique qui est demandeur, c'est le journaliste en quête de scoop.
Vous voulez mon interview? Ok, mais vous me montrez le papier pour relecture et réécriture avant. Quoi? Ca vous défrise l'éthique? Ben si vous êtes pas contents, allez vous faire foutre, y en a 10 qui attendent derrière vous!

quel scoop ?
Le scoop c'est de publier cet échange que tu viens d'imaginer in extenso, de dire comment se comportent les élus
ils te parleront plus? Et alors, cherche, interroge, fouille, enquête… tu trouveras le scoop
Un élu en donne rarement en réalité

Un scoop, ça s'invente, ça se vent. Je te prends un petite phrase de l'interview, je la sors du contexte, je te la mets en Gras, police 48 sur la manchette et zouuu, roulez jeunesse. Je te parles pas d'infos, je parle d'objectifs de vente.
Le truc que je viens d'imaginer n'a rien d'un scoop, tout le monde sait ça non?

scuze, effectivement on parlait pas de la même chose
tu préfères que ton journal te donne de bonnes infos, décalées, innovantes, que tu n'as pas entendu ailleurs ? (donc pas l'interview archi attendue que de toute façon tu entendras parler par la force des choses)
ou alors tu veux juste que ton journal se vende bien ? (remarque c'est gentil pour lui)
je suis sûr que tu n'as pas acheté le parisien, par contre tu vas sur Rue89
on est d'accord

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

vieille habitude détestable, j'appelle ça "faire dans son froc", trop de connivence, ils ont peur de plus être invités au cocktail

ce n'est pas de la connivence c'est uniquement dans le but de permettre au lecteur de mieux comprendre le sens de la parole politique. de toutes façons, le gratte papier reste toujours maître de sa copie : il publie ou pas, c'est toujours lui qui décide. le truc c'est la frontière qui sépare relecture de rewriting. Depuis quelques mois, ça devient chaud sur cette frontière... .. t'as qu'a demander à Laïd Samari ce qu'il en pense... il te raconteras.

The Girl Next Door a écrit:

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

vieille habitude détestable, j'appelle ça "faire dans son froc", trop de connivence, ils ont peur de plus être invités au cocktail

ce n'est pas de la connivence c'est uniquement dans le but de permettre au lecteur de mieux comprendre le sens de la parole politique. de toutes façons, le gratte papier reste toujours maître de sa copie : il publie ou pas, c'est toujours lui qui décide. le truc c'est la frontière qui sépare relecture de rewriting. Depuis quelques mois, ça devient chaud sur cette frontière... .. t'as qu'a demander à Laïd Samari ce qu'il en pense... il te raconteras.

…mieux comprendre la parole politique
si cette frontière devient floue, c'est bien parce qu'on a ouvert une porte qu'il fallait laisser fermée. Sans relecture, pas de rewriting. Et pis c'est tout. Le problème est réglé.

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

vieille habitude détestable, j'appelle ça "faire dans son froc", trop de connivence, ils ont peur de plus être invités au cocktail

ce n'est pas de la connivence c'est uniquement dans le but de permettre au lecteur de mieux comprendre le sens de la parole politique. de toutes façons, le gratte papier reste toujours maître de sa copie : il publie ou pas, c'est toujours lui qui décide. le truc c'est la frontière qui sépare relecture de rewriting. Depuis quelques mois, ça devient chaud sur cette frontière... .. t'as qu'a demander à Laïd Samari ce qu'il en pense... il te raconteras.

…mieux comprendre la parole politique
si cette frontière devient floue, c'est bien parce qu'on a ouvert une porte qu'il fallait laisser fermée. Sans relecture, pas de rewriting. Et pis c'est tout. Le problème est réglé.

à L'Est Répu Laid Samari a été jusqu'a déclarer qu'il y avait un cagoulé inconnu qui avait mis une balle à Erignac le fameux soir à l'opéra ... tout ça pour avoir, à l'époque, la primeur de la lettre pour son quotidien régional que ce pôvre Yvan, innocent notoire, avait envoyé à papa-maman... donc même à la rubrique "chiens écrasés", oups ! pardon, "préfêt fusillé", vous avez vos casseroles !

The Girl Next Door a écrit:

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

MuteWitness a écrit:

The Girl Next Door a écrit:

dans Le Monde, t'as la mention "relu et machin..." mais c'est une vieille habitude des plumitifs politiques de faire relire le papier au client pour l'aider à clarifier sa pensée, remettre une syntaxe correcte ... mais ô grand jamais l'opération se transformait en rewriting, sauf en ce moment.. on vit une époque formidable.

vieille habitude détestable, j'appelle ça "faire dans son froc", trop de connivence, ils ont peur de plus être invités au cocktail

ce n'est pas de la connivence c'est uniquement dans le but de permettre au lecteur de mieux comprendre le sens de la parole politique. de toutes façons, le gratte papier reste toujours maître de sa copie : il publie ou pas, c'est toujours lui qui décide. le truc c'est la frontière qui sépare relecture de rewriting. Depuis quelques mois, ça devient chaud sur cette frontière... .. t'as qu'a demander à Laïd Samari ce qu'il en pense... il te raconteras.

…mieux comprendre la parole politique
si cette frontière devient floue, c'est bien parce qu'on a ouvert une porte qu'il fallait laisser fermée. Sans relecture, pas de rewriting. Et pis c'est tout. Le problème est réglé.

à L'Est Répu Laid Samari a été jusqu'a déclarer qu'il y avait un cagoulé inconnu qui avait mis une balle à Erignac le fameux soir à l'opéra ... tout ça pour avoir, à l'époque, la primeur de la lettre pour son quotidien régional que ce pôvre Yvan, innocent notoire, avait envoyé à papa-maman... donc même à la rubrique "chiens écrasés", oups ! pardon, "préfêt fusillé", vous avez vos casseroles !

Hein ? tu veux dire qui en a qui vendrait père et mère pour une info, c'est ça ? Sans doute